Nous sommes un studio de game for change. Depuis nos débuts en 2013, notre ambition est de changer le monde… à notre échelle certes, mais de le changer avec nos films et nos serious game, avec notre créativité et nos valeurs.
L’objectif de départ a toujours été clair : entreprendre pour avoir de l’impact. Voilà pour le fond.
Mais pour la forme ? Au lancement du projet, nous avons tout de suite eu l’intuition que mettre en accord notre objectif et notre manière de travailler serait gage de cohérence et, surtout une vraie force, un vrai plus…
C’est aussi l’envie de travailler différemment, en équipe, et en décloisonnant la relation client/prestataire, qui nous a poussé vers un modèle d’entreprise assez atypique dans le monde du jeu vidéo.
Le choix du format SCOP
En tant que Société Coopérative et Participative (SCOP), DOWiNO est une société soumise aux mêmes règles, aux mêmes objectifs d’efficacité que les autres : le challenge entrepreneurial est le même… Mais l’humain est au centre du projet, par la gouvernance, la répartition des bénéfices.
On s’est tout de suite dit que c’était ça l’entreprise du futur. Et on ne le regrette pas, vous allez voir pourquoi :
Le collaboratif comme point de départ
Bien sûr c’est un choix qui surprend parfois, car le modèle d’entreprise en vogue a longtemps été capitalistique (capital détenu = poids dans les décisions) alors que dans une gouvernance plus horizontale, les décisions sont plus collégiales, en tout cas les décisions importantes s’appuient sur des discussions franches où l’avis de chacun mérite d’être exprimé.
Évidemment, cela implique d’avoir confiance en la capacité des autres à être lucides, cela demande de donner à tous les bonnes informations pour construire leur jugement. Et, bien entendu, cela nécessite d’avoir un ADN clair, une vision commune. Cela n’exclut pas le leadership, mais donner voix au chapitre, c’est accepter que les bonnes idées ne viennent pas (forcément) d’en haut.
En 2013, le membre d’un jury nous avait souhaité bonne chance dans notre « délire de kolkhoziens green cool ». C’est devenu une private joke chez Dowino… et on en rigole d’autant plus volontiers que six ans plus tard on est toujours là, avec de sacrés beaux projets dans notre portfolio. Ces projets sont tous différents par leurs thématiques, leur réalisation, ils ont tous été pensés sur-mesure et, surtout, ils portent notre « touch ».
La co-conception comme moteur en interne…
Eh oui, ces projets réalisés nous tiennent à cœur car ils reflètent notre vision de l’entreprise. Pas uniquement parce qu’ils sont for change, mais bien au-delà : parce qu’ils ont été créés de manière très collaborative.
Notre méthode, c’est d’abord une façon de travailler ensemble. Nous utilisons évidemment certains outils de l’intelligence collective dans nos brainstormings pour permettre à chacun d’apporter sa créativité, une idée qui twiste tout, un point d’alerte, une référence inspirante… Mais prendre la parole n’est pas facile pour tout le monde, d’autant que chez Dowino nous avons quelques « fortes personnalités » qui pourraient truster la parole et brider les autres sans s’en rendre compte. On a réalisé que s’appuyer sur nos soft skills et sur un process créatif bien à nous était primordial pour laisser s’exprimer tous les potentiels de personnes très différentes.
… et avec nos clients
Pour autant notre vraie spécificité, c’est la manière dont on associe nos clients et nos partenaires dans le processus créatif et dans la production, de la rédaction du brief à la mise en ligne du projet.
Le principe d’un serious game ou d’un film didactique, c’est d’aborder des thématiques qui peuvent être complexes. Nous ne pouvons pas devenir experts de l’asthme, de la RQTH, du développement durable, du diabète… et c’est inutile puisque nous avons avec nous le meilleur des experts : notre client. Maîtriser sur le bout des doigts son sujet c’est sa plus-value. À l’inverse, il ne va pas devenir expert en serious game, en gamification ou en motion design… mais ça tombe bien parce qu’on est là.
Dans cette optique, chaque projet chez Dowino devient une complémentarité d’expertises, où chacun va devoir écouter, comprendre, pour faire les bons choix ensemble.
Un bon exemple de cette complémentarité est le projet Effic’Asthme le simulateur de crise d’asthme que nous avons créé pour iLumens et l’Université Paris Descartes. Les symptômes d’une crise chez un enfant sont très précis (respiration, couleur de la peau et des lèvres, mouvement du torse, son…) et le simulateur devait être scientifiquement rigoureux. Le docteur David Drummond, porteur du projet, travaille au quotidien à l’Hôpital Necker Enfant Malade de Paris et c’est grâce à son expertise et ses retours que nous avons pu réussir à représenter ces symptômes en 3D réaliste.
Et après six ans le constat est sans appel : plus on fonctionne avec notre client comme dans notre SCOP, plus le résultat est qualitatif. Il correspond aux attentes pédagogiques, il est pensé pour sa cible, il est utilisé et utile… et respecte son budget.
La SCOP, modèle d’avenir !
Récemment, un prospect d’un grand groupe français nous partageait la difficulté qu’ils pouvaient avoir non pas à recruter bien sûr, mais à garder leurs collaborateurs les plus jeunes, pour qui l’adéquation entre les valeurs personnelles, la finalité de l’entreprise et la manière de travailler prend de plus en plus d’importance.
Entendre ces paroles nous conforte dans l’idée qu’on a fait le bon choix en optant dès le départ pour faire partie de l’économie sociale et solidaire et en mode SCOP, car le virage est très dur à prendre en cours de route ! Mais finalement, au-delà du statut, c’est surtout la manière dont cet esprit coopératif nourrit notre façon de travailler qui est notre spécificité et notre force.