L’idée d’adapter l’apprentissage aux apprenants de façon automatisée n’est pas nouvelle. Déjà dans les années 1950, Burrhus Frederic Skinner créait la « machine à apprendre » une sorte de grande machine à écrire qui autorise l’apprenant à connaître la réponse après y avoir répondu pour lui permettre de progresser à son rythme.
On vous l’accorde on est encore loin de l’ergonomie et de l’UX actuel !
Près de 80 ans plus tard, la « machine à apprendre » devient numérique et prend des airs d’anglicisme : l’adaptive learning !
Le mot learning (apprentissage) est souvent associé à un autre mot : Deep learning, Machine learning, Adaptive learning, Learning analytics, Distance learning, Active learning… Au final, ils désignent (pour faire simple) des outils d’apprentissage numériques (déjà) utilisés de l’école à la formation professionnelle !
Alors on vous propose de démêler les pinceaux pour comprendre un peu plus l’adaptive learning et pourquoi on pense que c’est prometteur.
Faire réussir tout le monde avec l’adaptive learning
Ce qui est super avec l’adaptive learning, c’est que l’on évoque à la fois une philosophie (l’idée que l’apprentissage, pour être efficace doit être le plus personnalisé possible, merci Monsieur Skinner) et une technologie plus que prometteuse.
Mais alors c’est quoi l’adaptive learning ?
Il s’agit de formations à faire en ligne ou mixte (blended learning – ah encore un anglicisme 🙂 ) qui s’adaptent à l’apprenant en temps réel, selon son rythme d’apprentissage, ses difficultés, ses facilités et ses préférences.
On peut par exemple prendre l’exemple du projet voltaire ou de duolinguo qui via un « test d’entrée / de niveau » vont par la suite proposer du contenu personnalisé.
L’apprenant est bon, on augmente le niveau, il a du mal, on baisse le niveau. C’est un peu comme dans les premiers jeux vidéo des années 90, avant de commencer une partie on choisit « easy – middle ou hard »
Mais ce qui importe vraiment dans une formation digitale c’est son efficacité.
L’adaptive learning nous séduit beaucoup parce qu’il joue avec ces notions de difficulté et de temporalité. Par la même occasion on s’assure de la rétention (et de sa durabilité) grâce à un contenu hypra personnalisé, gamifié et engageant !
Le futur de la formation digitale ?
Si on voit du potentiel dans l’adaptive learning c’est parce qu’on le pense en phase avec notre époque : digitale, fast and curious.
La formation doit être dispensée au meilleur moment, de la meilleure des manières et avec le meilleur contenu : Marine n’a pas les mêmes besoins que Julien qui ne se connecte pas en même temps que Marion. Alors forcément, l’individualisation devient primordiale : une formation qui s’adapte aux besoins de chacun.
Une méthodologie personnalisée qui s’adapte aux apprenants
Et ça tombe bien, par sa technologie et sa méthodologie, l’adaptive learning est l’outil idéal. Le parcours de formation devient initiatique, le sentiment « d’achievement » (de réussite) est décuplé ce qui assure une vraie rétention du contenu pédagogique.
La machine à apprendre 2.0 par Dowino
Même si on est fan de la « machine à apprendre » on pense que la formation digitale doit fournir un environnement incitatif : une réalisation aux petits oignons avec de la gamification (bien sûr) et un gros travail artistique ! C’est ce qui va permettre un apprentissage de qualité (avec ancrage d’informations) et l’immersion des apprenants.
Pour nous, l’adaptive learning est un super ajout à la famille du e-learning, parce qu’il permet de « jouer » avec les connaissances et forcément de devenir acteur de sa formation. Niquel pour des gamers comme nous !
En plus de cela, on est dans une logique évolutive !
- 20ème siècle : industrialisation, centralisation, rationalisations
- 21ème siècle : les NTIC nous permettent d’envisager et d’organiser une société décentralisée, dématérialisée, individualisée (la longue traine d’internet ou la révolution du secteur de la communication : TV vs Internet)
Idem pour le secteur de la santé avec de plus en plus d’initiatives pour des traitements personnalisés.
S’intéresser à l’individu, c’est s’intéresser à l’humain, et nous on aime bien !
On aurait presque envie d’intégrer cette techno dans nos futures réalisations… sans oublier les aspects de gamification qui vont avec ! 🙂
