Le digital learning est un vaste et passionnant sujet. Apparu en 1999 pour la première fois, le terme e-learning est utilisé pour désigner les outils d’apprentissage virtuels en ligne. Les outils d’apprentissages numériques se sont largement diversifiés depuis ! Sans tous les citer, il y en a trois qui nous semblent particulièrement prometteurs :
- le m-learning (pour mobile learning) qui propose des modules mobile first en priorité ;
- le micro-learning avec des sessions d’apprentissage courtes, de 20 secondes à 5 minutes ;
- l’adaptative learning , une approche permettant de créer des modules dynamiques qui s’adaptent à l’apprenant, en lui assurant une mémorisation des acquis pédagogiques à long terme.
Le m-learning, le micro-learning, l’adaptative learning …
Pourquoi ça nous semble prometteur ?
Si ces outils attisent notre curiosité, c’est parce qu’on pense qu’ils sont adaptés à notre époque.
D’abord, on pense que la formation d’aujourd’hui doit être mobile : ça tombe bien, tout le monde (ou presque) a un smartphone dans la poche. L’idée est de permettre aux apprenants de pouvoir se former en permanence, où qu’ils se trouvent et quelles que soient les circonstances
Et pour être cohérent avec les usages sur cette plateforme, il nous semble indispensable de proposer des sessions courtes : ainsi nos apprenants vont pouvoir se former n’importe où, et (presque) n’importe quand : dans les transports en commun, entre deux missions, ou tout simplement quand on a 5 minutes.
Par exemple, l’usage mobile était un pré-requis pour la conception du module de formation « 3,2,1nstallé » que nous avons réalisé pour le groupe FNAC DARTY. En effet, il est à destination des livreurs de l’enseigne, qui par leur métier sont forcément toujours en déplacement.
La puissance de l’adaptative learning
L’adaptative learning (ou apprentissage adaptatif) est un concept qui nous séduit beaucoup parce que finalement, ce qui nous semble le plus important dans un module d’apprentissage c’est son efficacité.
Et comme son nom l’indique, l’idée de l’adaptative learning est de proposer des sessions d’apprentissage le plus possible adaptées à l’apprenant aussi bien dans leurs difficultés (une question difficile pour un apprenant ne le sera peut-être pas autant pour un autre et vice-versa) que dans leur temporalités (en le sollicitant au bon moment, avec de la répétition dans le temps #mobile #notifications #push).
Ceci pour nous assurer qu’il a bien mémorisé les bonnes réponses ou les bons concepts, et que cette rétention est durable.
Par exemple, pour chaque question on va stocker en base de données la réponse de l’apprenant, mais aussi d’autres données telles que :
- la date exacte à laquelle il a répondu (le 11 février 2020 à 20h50 par exemple) ;
- le nombre de fois où il a répondu juste ou faux ;
- …etc.
On va ensuite recroiser certaines de ces données au moment de choisir une question pour l’apprenant, pour pondérer la chance qu’elle ressorte, par exemple :
- la dernière fois qu’il a eu juste ou faux ;
- le nombre de jours entre aujourd’hui et la dernière fois qu’il a répondu juste ;
- le nombre de jours entre aujourd’hui et la dernière fois qu’il a répondu faux.
- …etc.
Si l’apprenant a répondu faux il y a moins de deux jours et qu’il n’avait répondu qu’une seule fois à cette question, alors il y a 100% de chance pour qu’elle sorte en priorité sur sa prochaine micro-session. En revanche, s’il a répondu juste les 3 dernières fois et qu’il s’est trompé la quatrième, elle aura 30% de chance de ressortir le lendemain, 50% le sur-lendemain, 80% trois jours après, 100% au-delà de 4 jours…
Ces valeurs sont données ici « au doigt mouillé », et il serait bien sûr plus intéressant de nous appuyer sur des concepts scientifiques éprouvés, tels que la courbe de l’oubli d’Ebbinghaus.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’adaptive learning, allez jeter un oeil sur cet article ! Et pour en savoir plus sur le e-learning, on vous propose : myRHline.com, le média des ressources humaines qui propose un dossier RH e-learning.
Dowilearning ?
Mais quelle que soit l’approche à adopter, nous pensons qu’un module d’apprentissage doit avoir une réalisation exemplaire, avec une gamification et un travail artistique de qualité. C’est ce qui permet l’apprentissage et l’immersion des apprenants dans le module.
Cela passe par un rendu graphique et sonore irréprochable, une UX et des feedbacks soignés, des mécaniques de jeu intuitives et, pourquoi pas, un scénario prenant pour contextualiser les questions et/ou les tests… Sans oublier les aspects de gamification qui vont avec (scoring, succès, leaderboard, et collectibles) !
Pour nous, le digital learning du futur pourrait donc s’appuyer à la fois sur le mobile-learning, le micro-learning, et l’adaptative learning dans l’optique de produire des modules pédagogiques :
- adaptés aux usages ;
- pédagogiquement efficaces, qui optimisent la rétention à long terme
- plaisants à utilier grâce à sa réalisation (et à sa gamification bien sûr) !
Et la réal’, c’est un gros sujet pour des gamers comme nous !
On aurait presque envie d’appeler ça le Dowilearning… et d’en faire un « dowilogo », ça claque non ?
D’ailleurs, le Dowilearning pourrait tout à fait s’intégrer dans une formation de type blended learning, en l’utilisant pendant les sessions de formation classique en présentiel, ou entre les sessions… 😉
Qu’en pensez-vous ?