En quoi consiste ton poste chez DOWiNO ?
Essentiellement aider les équipes qui réalisent nos serious games, applications et films didactiques, à le faire dans les meilleures conditions. Il faut comprendre que pour chacune de nos réalisations, les clients, les intervenants des différents métiers concernés, et l’ordre dans lequel toutes ces personnes interviennent ; changent.
Le cœur de mon travail consiste à m’assurer que tout le monde ait la bonne information au bon moment. C’est la clé pour délivrer une réalisation pertinente, de qualité, dans les délais impartis et le respect du budget. Et, si délais et budget sont bien tenus, il y a de grandes chances pour que chaque personne qui participe à la création se sente respectée dans sa compétence, son savoir, et puisse donner le meilleur d’elle-même.
En substance, j’assure la vision globale (et bienveillante) de l’imbroglio que représente chaque création sur mesure, et « for change ».
Quel est le projet sur lequel tu as préféré travailler depuis ton arrivée ?
Ce dont je me souviens en premier, ce sont plutôt les personnes que les projets. Je pourrais citer Virginie Poux et Julie Caen de Médecins du monde, pour leur investissement dans la conception de leur serious game Lost In Care , ou encore Corinne Mury, Pierric Aubin et Nadège Guilloteau, de l’institut public OCENS, qui forment un trio de compétence étonnant (et détonant) qui a rendu possible la création d’un parcours immersif, en réalité virtuelle, autour de la déficience visuelle, d’une pertinence rare.
Pour revenir à la question première, je dirais simplement Smokitten, car c’est très inspirant de voir une équipe entière s’enflammer autour d’une autoproduction. Qu’on le veuille ou non, elle appartient un peu à chacun d’entre nous, et ça c’est passionnant humainement ! Merci au studio pour la confiance et… la confiance. Ah oui, et j’ai fait du code aussi !
Bref, je m’estime très chanceux de travailler avec tous ces gens passionnés, investis et talentueux.
A quels jeux joues-tu en ce moment ?
Un jeu qui fait un carton en ce moment. C’est une simulation de vie à l’histoire complétement dingue. Le but ? Travailler à la maison, avec un enfant de 3 ans survitaminé et une petite de 3 mois ultra-souriante, tous confinés dans un appartement à cause d’un VIRUS (je sais, c’est un peu tiré par les cheveux) ! Heureusement pour pallier la difficulté on peut y jouer en multi-joueur et j’ai la meilleure side-kick du monde : Antonia. Love. GG. Easywin.
Sinon « en vrai » j’aime bien être bousculé par un jeu. Soit par sa difficulté ou son exigence qui te mettent face à toi-même, soit par son gameplay ou son histoire hors des sentiers battus. Donc, très logiquement, j’ai adoré me faire martyriser par « Getting Over It with Bennett Foddy » ces derniers jours.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre DOWiNO ?
Vous vous souvenez plus haut quand je parlais de gens passionnés, talentueux et investis pour changer le monde ? Ben voilà.
Sinon c’est aussi parce qu’un jour Nordine m’a dit : « Mais ça ne te plairait pas de faire du jeu vidéo toi ? » Précisons que j’étais danseur contemporain à l’époque.
Et sinon que fais-tu quand tu ne travailles pas ?
En ce moment je paterne à fond (à la maison. Confiné. Tous les jours. Sans arrêt) et ça me remplit ! J’arrive bien à caser également quelques travaux, une BD (Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne, bien sympa dans le genre BD-serious), et une petite partie solo sur un jeu indépendant (VVVVVV, Stories untold, Downell, Super hot…).